L'Ayurvéda, c'est quoi ?

«Ayur» signifie « vie » ou « force vitale », « veda » signifie connaissance. «Ayurveda» signifie donc « la connaissance de la vie », « vie » étant pris dans un sens très large, non seulement d'élan vital et de vie biologique mais aussi d'une vie plus haute, l'ouverture à un état d'être plus élevé.

 Ayurvéda est une des plus anciennes médecines du monde. C’est une médecine holistique mais c’est aussi beaucoup plus qu’une médecine.

 

C’est tout un art de vivre qui englobe le yoga, la diététique, le massage, la musicothérapie, l’astrologie, le rythme quotidien, le lien avec le cosmos, la méditation. L’Ayurvéda tient compte des éléments physiques, émotionnels, mentaux, spirituels de la vie qui peuvent nous conduire au bien-être et à l’harmonie.

En un mot comme en mille, c’est un art de vivre qui a inspiré l’Hindouisme.
L’Ayurveda prend en considération l’individu dans son ensemble physique, émotionnel et psychique.

L’Ayurveda est reconnue méthode de soin par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 1982, mais pas par tous les pays (En France, ce n’est toujours pas reconnu).

La médecine ayurvédique est l’un des plus anciens systèmes de guérison au monde, qui prend en compte le corps dans sa globalité. Elle a été développée il y a 5 000 ans en Inde. L’Ayurvéda est donc considéré comme un art d’origine divine. Aussi doit-il être pratiqué avec noblesse et compassion. Elle est basée sur la croyance que la santé et le bien-être dépendent d’un équilibre délicat entre la conscience, le corps et l’esprit, et que toute perturbation de cet équilibre est la cause des maladies et maux dont nous souffrons. Elle s’appuie sur des techniques et exercices précis, ainsi que des changements de mode de vie, pour améliorer la santé générale des individus.
Son but principal est d’assurer une bonne santé, et non de combattre les maladies.
L’Ayurveda s’intéresse avant tout au terrain, c’est-à-dire davantage au malade qu’à la maladie. Chacun d’entre nous est en équilibre instable et nous évoluons à tout instant, selon notre âge, notre psychisme, notre environnement, notre entourage ou notre situation professionnelle.

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3 doshas

Quel est mon Dosha ?

Les praticiens en Ayurvéda pensent que chaque personne est composée des éléments basiques que l’on trouve dans l’univers, les Pancha Mahabhutas (cinq éléments) qui sont souvent perçus comme des éléments « palpables » que l’on retrouve partout :

Akasa (éther), Vayu (air), Agni (feu), Jala (eau) et Prthivi (terre).

 L’Ayurvéda a défini trois principes fondamentaux, trois humeurs, trois Doshas liés aux Pancha Mahabhutas (5 éléments) :

  • Akasa + Vayu (éther + air) donnent Vata : mouvement
  • Agni + Jala (feu + eau) donnent Pitta : transformation
  • Jala + Prthivi (eau + terre) donnent Kapha : cohésion

Ces trois éléments gouvernent toutes les fonctions biologiques, psychologiques et physiologiques du corps humain, de l’esprit et de la conscience.

La constitution humaine, appelée Prakriti est faite de ces trois Doshas qui sont en chaque individu.

Ces trois Doshas sont en proportions diverses, ce qui détermine la constitution individuelle. La grande majorité des personnes présente une Prakriti mixte, c’est-à-dire un mélange de deux Doshas, dont souvent un est majoritaire. Plus rarement, une personne Samdosha, ce qui signifie qu’elle a trois Doshas à parts égales.

  • Le Vata contrôle toutes les fonctions basiques de notre corps, c’est-à-dire la division même des cellules. Il contrôle aussi notre conscience, notre respiration, la circulation sanguine, le fonctionnement cardiaque et le fonctionnement des intestins dans l’évacuation des déchets.
  • Le Pitta est l’énergie qui contrôle notre digestion, le métabolisme et les hormones liées à l’appétit.
  • Le Kapha contrôle le développement musculaire, la force corporelle et l’équilibre, le poids et le système immunitaire.

Les 3 doshas sont responsables de tous les processus physiologiques et psychologiques de notre corps et de notre esprit. En réalité, les 3 doshas ne sont pas des énergies séparées, mais différents aspects d’une même énergie. Ils se modifient constamment et sont en équilibre permanent les uns par rapport aux autres.

Le « déséquilibre » en Ayurvéda

Un déséquilibre des doshas est la cause de troubles physiques et psychologiques. Le thérapeute ayurvédique cherche alors à rééquilibrer les doshas. Il évoque la réduction, l’apaisement, le renforcement ou encore l’aggravation de tel ou tel dosha.

Les 3 doshas sont présents en chaque personne, mais dans des proportions qui forment une combinaison unique. Certains ont un dosha dominant et moins des deux autres, parfois deux doshas sont présents et le troisième reste très discret, iI est exceptionnel que les trois soient équilibrés. Un dosha n’est jamais bon ou mauvais en lui-même, mais il est important de les maintenir dans l’équilibre subtil formant sa nature profonde. Tous les éléments qui participent à la santé doivent être réunis, car c’est lorsqu’ils sont perturbés que le processus de la maladie démarre : les doshas doivent être équilibrés. Chaque dosha peut être perturbé par des habitudes malsaines distinctes, ce qui mènera à des maladies et troubles spécifiques : les maladies apparaissent lorsqu’il y a un déséquilibre entre les trois.

Chaque personne naît effectivement avec un mélange spécifique des trois doshas, mais un d’entre eux est généralement plus fort : pour une santé optimale, l’équilibre des doshas est essentiel et le travail du praticien est d’aider le patient à ne pas permettre qu’un d’eux domine excessivement les deux autres.

Ces trois énergies définissent les personnalités des individus, en fonction de quel dosha est le plus fort chez chacun : celui-ci va déterminer le corps de l’individu, son appétit, son niveau d’énergie, ses humeurs et ses tendances générales. Ainsi, l’approche ayurvédique prend en compte la diversité humaine, et offre ainsi aux patients des suivis individualisés.

Essentiellement, la médecine ayurvédique cherche à donner un nouvel équilibre aux individus en les aidant à s’adapter aux cycles naturels : les heures, les saisons, …

Indications phytothérapeutiques et ayurvédiques : les plantes sont l’âme de la terre

En Ayurveda, tout comme en phytothérapie, on reconnait à chaque plante des vertus particulières pour nourrir et soigner, mais en plus, on confère à chacune d’elles des capacités particulières pour rééquilibrer en nous les trois énergies vitales nommées « doshas ».

Chaque plante augmente ou diminue tel dosha ou bien au contraire régule, calme, stabilise ou équilibre tel autre…

Le médecin choisit, selon la constitution de son patient et son désordre, la plante ou les plantes qui lui conviennent, détermine l’heure propice à la récolte en fonction de l’énergie du moment, se purifie avant de faire sa récolte, remercie et prie la Terre Mère avant de cueillir plante ou fleur, remercie la plante elle-même et ses énergies favorables. La préparation de la potion ou du médicament se fait aussi selon un horaire propice et dans un état de recueillement qui est une forme de méditation.

    Le Diagnostique Ayurvédique

    Des questionnaires, des observations physiques, psychologiques et physiologiques, des prises de pouls permettent de définir avec circonspection la constitution d’une personne. Chaque être, selon sa constitution individuelle, a des besoins, des forces et des faiblesses différentes. L’équilibre de ces Doshas est nécessaire au bon fonctionnement du corps humain.

    A lui d’apprendre à se connaître afin de vivre de manière respectueuse et harmonieuse. Tout manquement au respect de sa constitution engendre un dérèglement appelé Vikriti, qui, s’il n’est pas pris en compte, peut devenir de plus en plus important, de plus en plus morbide. C’est là le déséquilibre.

      Les Toxines

      La médecine ayurvédique explique que les toxines accumulées dans le corps en sont à l’origine et qu’un nettoyage en profondeur est nécessaire avant tout traitement. Elle apporte une tout autre perspective en se concentrant sur un travail de détoxination et de rééquilibrage profonds. Dans l’approche ayurvédique, une des conditions pour retrouver la santé passe par un travail de détoxication profond parce qu’Ama, un terme qui désigne les substances toxiques, est le principal responsable de la plupart des maladies.

      En sanskrit, Ama signifie substance mal digérée, ce qui indique que les toxines commencent à se développer dans le système digestif. L’ayurvéda considère Ama comme une cause majeure de la maladie. Le mot sanscrit inclut les toxines du corps qu’elles soient d’origines externes ou qu’elles soient créées en internes par une mauvaise digestion. Si vous êtes de type Vata votre digestion aura tendance à être irrégulière, les Pitta auront une digestion rapide et les Kapha une digestion lente.

      Le processus de digestion et de métabolisation des aliments est du ressort d’Agni, le feu digestif. Après avoir mangé, Agni doit faire le tri en séparant les bonnes substances à garder et les substances inutiles qui doivent être éliminées. Agni est donc responsable de l’extraction des nutriments des aliments, de leur transformation pour les rendre assimilables par l’organisme et de leur acheminement vers les voies d’élimination des déchets à évacuer. Lorsque ce feu brûle mal, la digestion est laborieuse et les aliments sont incorrectement métabolisés. Des résidus stagnent et Ama apparaît.

      Ama est décrit comme une substance visqueuse, collante, malodorante et toxique. Au départ, elle reste dans l’intestin où elle provoque fermentations et putréfactions. Jusqu’à un certain point, le corps sait gérer la présence d’Ama. Mais Ama peut ensuite migrer dans le sang et sécréter des toxines qui encombrent les canaux de circulation de l’organisme, modifient l’environnement des cellules et perturbent le fonctionnement des organes.

      L’Ayurveda stipule qu’Ama vient se déposer sur les parois des différentes cavités du corps ainsi que dans les articulations. Les maladies articulaires sont ainsi une manifestation de ce qui se joue insidieusement avec l’accumulation progressive de toxines.

      Par conséquent, la prise en charge passe par une sérieuse désintoxication des articulations et des tissus, ce qui permet généralement d’apporter un soulagement rapide des symptômes douloureux. Ensuite, la clé sera de prévenir l’accumulation de nouvelles toxines en favorisant le fonctionnement digestif et métabolique. À l’heure où il est bien établi que l’alimentation joue un rôle crucial dans l’inflammation chronique, responsable de la destruction des articulations, et que la majorité des maladies chroniques démarrent dans l’intestin, on peut apprécier la qualité visionnaire de cette science médicale dont les bases ont été posées il y a plusieurs millénaires.

      L’approche thérapeutique ayurvédique est parfaitement claire : elle cible les articulations, les intestins et le système immunitaire. Ce qui laisse entendre que l’origine et l’évolution de la maladie étaient déjà identifiées, alors qu’il faudra quelques milliers d’années pour que la médecine occidentale établisse une stratégie thérapeutique semblable, une fois que les mécanismes de cette maladie auto-immune auront été scientifiquement décryptés.

      Différentes thérapies peuvent être utilisées en Ayurveda, la pharmacopée indienne étant extrêmement fournie en plantes anti-inflammatoires.

      Panchakarma : la purification interne de l’organisme

      Thérapie principale de l’Ayurveda, Panchakarma désigne les cinq procédés de détoxication. Leur but est de fluidifier les zones d’accumulation des toxines du corps, de les décrocher pour les faire sortir par les canaux d’élimination et de rétablir l’équilibre. Après un Panchakarma, la réceptivité et l’efficacité des traitements ultérieurs sont plus importantes :

      • Le vomissement thérapeutique : à l’aide d’herbes médicinales, il permet d’éliminer les toxines Kapha (des mucosités) de l’organisme et du système respiratoire ;
      • Les purgatifs ou les laxatifs à base de plantes médicinales : il s’agit d’éliminer les toxines Pitta de l’organisme, du foie et de la vésicule biliaire et de nettoyer l’intestin grêle ;
      • Le lavement : c’est la thérapie majeure de Panchakarma qui élimine les toxines Vata du gros intestin, à l’aide de ghee ou d’huiles mélangées à des décoctions d’herbes ;
      • L’instillation nasale : elle cherche à éliminer les toxines de la tête et du cou avec des huiles et des plantes médicinales :
      • La purification du sang : avec des saignées ou des sangsues, elle n’est effectuée que dans de rares cas.

       Les procédés de détoxication se déroulent dans un ordre exact en plusieurs phases et sur une durée spécifique. Une cure est personnalisée, elle peut utiliser l’ensemble des procédés ou seuls certains d’entre eux.

      Certains de ces procédés ne peuvent pas être administrés en France, mais néanmoins l’élimination des toxines peut être conduite de façon appropriée, dans le respect de l’individu et de ce qui est autorisé.

      Il existe des protocoles courants utilisés avec succès. Ils se déroulent en trois temps :

      La préparation
      La première phase permet d’amorcer la purification, en arrêtant de consommer des aliments pourvoyeurs de toxines et de faire de mauvaises associations alimentaires. Les repas se composent d’un plat unique, le Kichari, un plat végétarien complet, facile à préparer et très digeste. Il est dit tridoshique, car il convient à chacun des doshas. À la fois nutritif et détoxifiant, il commence à nettoyer le corps des toxines qui contribuent aux douleurs et à ramener le corps vers l’équilibre.

       Le nettoyage

      Dans la phase de Panchakarma proprement dite, on prescrit généralement une purge avec de l’huile de ricin. Elle permet d’accélérer le processus de détoxification et d’élimination. Les médecins ayurvédiques comparent l’huile de ricin à un lion qui rugit dans la jungle d’Ama. Des études ont confirmé son activité anti-inflammatoire.

       L’après Panchakarma

      La période post-nettoyage est très importante, la première chose à faire pour stabiliser les résultats et de consacrer plusieurs jours à la détente et au repos, de pratiquer des exercices doux, des postures de yoga adaptées, de boire beaucoup de liquide et de manger des aliments adaptés à sa constitution pour ne pas laisser de nouvelles toxines entrer dans le corps.

      L’Ayurvéda dit aussi qu’il faut savoir purifier non seulement le corps, mais l’esprit aussi, en veillant à son état émotionnel notamment, grâce à la méditation.

      7 bienfaits de la médecine ayurvédique

      1. Soulagement du stress et de l’anxiété
      2. Baisse de la tension artérielle et du cholestérol
      3. Aide à la récupération suite à une blessure/maladie
      4. Promotion d’une alimentation riche en nutriments et antioxydants
      5. Peut aider à la perte ou au maintien de poids
      6. Réduction des inflammations
      7. Aide au maintien de l’équilibre hormonal
      Pour ceux qui veulent en savoir plus...

      Tout commence avec les Mahabhutas…

      L’Ayurvéda explique la manifestation par le biais des Pancha Mahabhutas (5 éléments).

      Au commencement, le monde existait en un état de conscience non manifestée. À partir de l’état de conscience unifiée, les vibrations subtiles du son cosmique OM se manifestèrent. A partir de cette vibration, l’élément Akasa (éther) apparut.

      La condensation de l’éther créa Vayu (air).

      Le mouvement de l’air produisit une friction qui créa Agni (feu) caractérisé par la chaleur et la lumière.

      A partir de là, les stades de la condensation suivants menèrent à Jala (eau), puis à Prthivi (terre).

      Ces cinq éléments fondamentaux sont présents dans toute manifestation que l’on trouve dans l’univers.

      L’homme est une manifestation terrestre. Il a en lui les cinq éléments que l’on retrouve dans les différents systèmes de l’organisme humain (corps, âme, esprit).

      Ces cinq Mahabhutas (éléments) vont être caractérisés par les vingt Dvandvas ou Guru-Adi-Guna

      En Ayurvéda, toute manifestation passe par une sorte de filtre qui définit divers aspects qualificatifs, que l’on peut appeler Gunas. Ce sont trois qualités fondamentales de la création qui ont pris forme et que l’on nomme sattva, rajas et tamas. Vingt attributs ou dix pairs d’opposés vont les constituer. Ils sont les adjectifs qui définissent tous les aspects de la manifestation. On les appelle les Dvandvas ou Guru-Adi-Guna. Ils spécifient la nature dualiste de la Création et forment les aspects de la polarité masculin-féminin, positif-négatif. Ils permettent de qualifier la matière tant au niveau subtil que matériel et de mieux comprendre les caractéristiques des cinq éléments dans leurs rapports avec les Doshas.

      Voici la liste des vingt Dvandvas (attributs) et les Mahabhutas (éléments) auxquels ils sont liés ainsi que leur action.

      1. Guru (lourd) … Prthivi (terre) + Jala (eau) … représente la pesanteur, apaise l’esprit mais peut engendrer la lenteur d’esprit, la léthargie et un mental obtu
      2. Laghu (léger) … Akasa (éther) + Vayu (air) + Agni (feu) …apesanteur, réduit le poids, assainit, engendre la vigilance mais peut contribuer à l’agitation et à la désincarnation
      3. Manda (lent, obtus)… Prthivi (terre) + Jala (eau)… engendre relaxation, détente, résistance et paresse, émousse, reste à la surface
      4. Tiksna (pénétrant, aigu)… Agni (feu) …engendre la perforation, favorise l’acuité, vif, tranchant, aigu, précis, va dans le détail mais peut blesser
      5. Snigdha (huileux, humide)… eau…huileux, onctueux, revigorant, humide, lubrifie, engendre la compassion, l’amour et la vie
      6. Ruksa (sec)… Vayu (air) + Agni (feu) + ( Prthivi (terre))…engendre la sécheresse, l’absorption, la constipation, l’indifférence, les processus de vieillissement et à l’extrême la mort
      7. Sita (froid)… eau…rafraîchit, refroidit, engendre la contraction, apaise le mental mais peut mener à l’insensibilité
      8. Usna (chaud, brûlant)… Agni (feu)…réchauffe, engendre l’expansion, l’inflammation et l’irritation
      9. Slaksna (lisse)… Agni (feu)…rend lisse, permet de glisser, d’expulser, favorise l’attention à autrui
      10. Khara (rugueux)… Vayu (air) …irrégularité au toucher, rêche
      11. Sandra (solide) … Prthivi (terre)…engendre la solidité, la densité, la force et la résistance 12- Drava (liquide)… Jala (eau) …cohésion, fluidifie, liquéfie, dilue, désagrège, nettoie
      12. Drava (liquide)… Jala (eau) …cohésion, fluidifie, liquéfie, dilue, désagrège, nettoie
      13. Mrdu (mou, tendre)… Akasa (éther) + Vayu (air) + Jala (eau)… engendre mollesse, sensibilité, apaise, est malléable et souple, est moelleux
      14. Kathina (dur, rigide)… Prthivi (terre)…engendre raidissement, rigidité, durcissement, friabilité, égoïsme, insensibilité, séparation
      15. Sthira (stable)… Prthivi (terre) …favorise la stabilité, consolide, soutient, caractère passif et statique
      16. Cara (mobile)… Vayu (air) …engendre le mouvement, la dynamique mais aussi l’instabilité, l’agitation, manque de confiance
      17. Suksma (subtil)… Akasa (éther) + Vayu (air)…finesse, pénètre, traverse, augmente la sensibilité et la réceptivité
      18. Sthula (grossier)… Prthivi (terre) …grossier, non fin, pénètre avec difficulté, engendre l’obstruction, la lourdeur et la lenteur, diminue la sensibilité et la réceptivité
      19. Picchila (visqueux, opaque)… Jala (eau)…engendre l’obscurcissement, le manque de perception, l’obsession
      20. Visada (clair , non-visqueux)… Akasa (éther) + Vayu (air) + (Agni (feu)+ Prthivi (terre)… transparence, clarté, éclaire, diffuse, nettoie
      Glossaire

      Agni : élément qui représente le feu, le pouvoir digestif. Son sens est la vue.
      Ayurvéda : ayus= vie, roue qui ne s’arrête pas. Véda = connaissance-conscience.
      Chakras : centres d’énergie subtiles, ou gares de triage dans le corps humain. Il en existe 7 principaux. Ils servent à approvisionner à travers des canaux de l’énergie.
      Les chakras sont au corps subtil ce que sont les organes sont au corps physique:
      -1er chakra ou muladhara, emplacement : triangle périnéal. Mot clé : je suis. Couleur : rouge
      -2ème chakra ou svadhisthana, emplacement : 2 doigts sous nombril. Mot clé : je me relie. Couleur : orange
      -3ème chakra ou manipura, emplacement : plexus solaire. Mot clé : je rayonne. Couleur : jaune.
      -4ème chakra ou anahata, emplacement : plexus cardiaque. Mot clé : je m’ouvre. Couleur : vert ou rose
      -5ème chakra ou vishuddha, emplacement : plexus du larynx. Mot clé : je communique. Couleur : bleu
      -6ème chakra ou ajna, emplacement : entre les sourcils, 3ème œil. Mot clé : je comprends. Couleur : indigo.
      -7ème chakra ou sahasrara, emplacement : sommet de la tête, coronal. Mot clé : je connais. Couleur : blanc.
      Dosha : veut dire obscurci, corrompu, abîmé. C’est de là que sont manifestés les trois doshas, sous
      l’aspect vulnérable de l’homme : vata, pitta et kapha
      Manas : le mental, la bibliothèque regroupant toutes les informations, toute donnée.
      Mantra : son, formule magique, incantation possédant un pouvoir.
      Pancha Mahabhuttas : cinq grandes qualités, les cinq éléments : Akasha, vayu, agni, jala et prthvi.
      Pitta : un des trois doshas, qui est constitué des éléments agni et jala. Représente la
      transformation.
      Prana : souffle vital ou énergie universelle en Inde
      Prakriti : pra= pour. Kriti= nature. Il s’agit de la constitution de base de la personne, qui la caractérise depuis sa conception jusqu’à sa mort.
      Prthivi : est en lien avec la terre. Son sens est l’odorat.
      Kapha : un des trois doshas lié aux éléments jala et prthivi. Représente la cohésion.
      Samdosha : une personne qui a les trois constitutions : Vata-Pitta-Kapha
      Tridoshas : les trois doshas fondamentaux Vata, Pitta et Kapha.
      Vata : un des trois doshas lié aux élément akasha et vayu. Représente le mouvement.
      Vikriti : vi= contre. Kriti= nature. Il s’agit d’un état contre nature, d’un état déréglé
      Vayu : élément qui est en lien avec le mouvement, l’air. Son sens est le toucher.
      Yantra : yan = support d’énergie. Tra = suffixe d’instrumentalité. Il s’agit d’un diagramme en deux
      ou trois dimensions fait à partir de formes qui se combinent et qui a des propriétés occultes. On le nomme aussi Mandala.